A partir du 11 novembre 1942, la « zone libre» est envahie par les Allemands et les Italiens.
La vie quotidienne, déjà difficile, est dorénavant rythmée par le couvre-feu et la Milice Italienne du parti fasciste arrête même le maire et l’enferme dans la prison de Modane. La Résistance s’organise dans le maquis des Maures mais la disette règne et les seules productions alimentaires sont la châtaigne et le raisin.
Il faut attendre le 15 août 1944 que les troupes alliées arrivent par la route N°14 de Grimaud pour que Collobrières respire à nouveau.
Place de la Libération - Centre-Ville
Le jour de la Libération, le 15 août 1944, tous les villageois s’y sont regroupés pour exprimer leur joie.
Le 20 août, le général de LATTRE DE TASSIGNY s’adresse à la population du balcon de la Mairie après que ses troupes aient libéré Collobrières.
Pont Roger ROSSI - dit Pont neuf
Lors de la Libération, un camion en cassa la rambarde. Il porte aujourd’hui le nom de Roger ROSSI, héros de la Résistance mort le 18 août 1944 dans le Vercors. Une plaque commémorative lui rend hommage.
Sommet du Laquina - Plateau Lambert
C’est à cet endroit que les allemands ont construit la Station n° 37 Telemach Y Geräte Jägermess Stellung, occupée par la 20e compagnie du Ln-Rgt52 de la Luftwaffe.
Ce système permettait de suivre et de guider vers leurs objectifs plusieurs formations de chasse « amie » (plusieurs Lignes Y).
Le 16 août 1944, VALLIER et ses hommes, accompagnés des résistants villageois, attaquent le poste radar mais l’ennemi est déjà parti. Cette station semble ne jamais avoir été en service.16 AOÛT 1944. 24 heures. C’est le temps qui se sera écoulé entre de débarquement des forces alliées sur les plages de l’Est varois et la libération de Pierrefeu du Var.
Arrivés par la RD 14 dans le sens Est/Ouest, une colonne de goumiers, tirailleurs, résistants et soldats de la 3e Division US entre dans Pierrefeu du Var pour le libérer du joug allemand.
La bataille est rude. Le GI Erwin LEMKE tombera dans une embuscade tendue par l’ennemi au niveau de l’actuel « Château Montaud ».
Une fois Pierrefeu du Var libéré, c’est à la « ferme des marronniers » que le colonel de LINARES dressera un camp avant de repartir pour libérer Toulon.
Stèle des Turcos - Ferme des Marronniers
Cette stèle rappelle qu’à cet endroit, les « TURCOS », Régiments de Tirailleurs Algériens, ont fait une halte, après avoir débarqué en Provence, menés par leur chef, le colonel de LINARES lui-même sous les ordres du général de LATTRE DE TASSIGNY.
Ils sont ensuite partis par Montrieux, le plateau de Signes et le Revest afin d’aller délivrer Toulon.
Place Urbain Sénés
Une nouvelle plaque commémore aussi la 3e Division US qui libéra Pierrefeu le 16 août 1944.
Square du Plessis de Grenadan
Stèle à la mémoire de 3 pilotes américains tombés lors d’un combat aérien le 27 janvier 1944 sur les hauteurs de Pierrefeu du var, et dont les restes ont été découverts par un pierrefeucain.
Juin 1940, sur la BAN (Base d'aéronautique navale) de CUERS-PIERREFEU, l’escadrille de chasse de l’aéronavale était chargée d’intercepter les avions ennemis et deux aviateurs périront en juin 1940 et juin 1944.
Le 17 août 1944, le général Pierre MAGNAN, libérateur de la commune, véritable héros, mettait enfin un terme à la résistance acharnée des soldats allemands.
Stèle commémorative Adjudant–Chef HOURCADE - Avenue Joseph Balestrazzi (N97), proche de l’accès à l’A57
Stèle inaugurée le 14 septembre 1941 par le général LAURE, secrétaire général du Chef de l’État, de passage à CUERS, pour présider diverses cérémonies patriotiques, avec remise de fanion à la section de la Légion. Elle est située quartier pont de Pignans, lieu où a été abattu l’avion de l’adjudant-chef André HOURCADE le 15 juin 1940.
Il s’agit d’une stèle en marbre sur laquelle est fixée une palme métallique. Au sommet de la stèle, des ailes, symbolisant l’aviation, sont sculptées et font corps avec la croix.
Plaque commémorative de la Libération - Esplanade de l’Hôtel de Ville, côté façade Sud.
Le monument aux Morts du cimetière - Allée centrale du cimetière, rue du Souvenir
Il s’agit d’une vaste composition haute de 5 m, avec divers symboles se référant à la prospérité et au terroir cuersois.
Le 25 juin 1940, à l’annonce de l’Armistice, La Londe est soulagée.
On soutient d’abord le Maréchal PETAIN, avant de subir le poids de l’occupation, italienne d’abord puis allemande à partir d’août 1943. Alors que les Nazis s’installent à la Pascalette ou au Château des Bormettes et en détériorent certaines parties, la résistance s’impatiente et se renforce à mesure que les alertes retentissent.
En même temps que les bombardements s’intensifient, la rumeur d’un débarquement se fait entendre jusqu’au 17 août 1944.
Pont Général Paul DUCOURNAU - Avenue Henri Matisse
Après avoir libéré Le Lavandou et Bormes, le 1er commando d’Afrique avec à sa tête le capitaine DUCOURNAU atteint La Londe au soir du 17 août.
Le 18 août, ils franchissent le Pansard, atteignent la halte de gare de la Pascalette où les chars américains essuient les premiers tirs des batteries de 152 de la KRIEGSMARINE installées à Mauvanne.
Le capitaine DUCOURNAU et ses commandos s’emparent des blockhaus héroïquement, mais 30 d’entre eux sur 60 sont tués ou blessés.
Le soir du 19 août, ils rejoignent Cuers dans le but de s’emparer du Fort du Coudon qu’ils prennent le 21 et ouvrent la route aux troupes françaises pour la Libération de Toulon.
En une semaine le capitaine DUCOURNAU aura réalisé trois actions d’éclat.
Pont Sergent Stanley BENDER - Route de Valcros
Le 17 août, il accomplit un acte de bravoure sur la commune :
« Sous une pluie de feu, il a avancé jusqu’à une première mitrailleuse qu’il met hors d’état de nuire. S’est frayé un chemin au cœur de la zone de combat […] en direction d’une seconde mitrailleuse. A mené son groupe à la destruction de 8 points forts ennemis [...] , submergé l’ennemi, détruit un barrage routier, pris une ville, saisi le pont sur la rivière Maravenne et récupéré le commandement du secteur. »
Avec sa section, il attendra l’arrivée des blindés US et le 18 août au matin, il traversera la ville libérée.
En 1984, on lui décerne la plus haute distinction des Etats Unis d’Amérique « The Medal of Honor ».
Stèle des martyrs de la Résistance - Avenue Albert Roux
Eugène OSWALD s’enfuit pour échapper au Service du Travail Obligatoire (STO) et rejoint les maquis de l’Ain. Le 13 juillet 1944, lors d’une embuscade tendue à l’armée d’occupation, les maquisards sont repérés par les nazis. Eugène OSWALD et deux camarades de Haute-Savoie sont abattus.
Pierre RIVAULT, ouvrier à l’usine des Bormettes, quitte le village pour échapper au S.T.O et rejoint le maquis. Le 20 juillet, fait prisonnier par les nazis avec neuf autres Francs Tireurs et Partisans Français, torturé, il est abattu avec ses camarades au bord de l’Asse de Blieux.
Louis BUSSONE désamorce le pont du Maravenne le 17 août, à l’annonce de l’arrivée des soldats américains et français. Il tente de saboter le dispositif de mise à feu que les soldats allemands avaient installé pour détruire le pont du Pansard pendant leur retrait. Surpris, il est fusillé sur place.
Stèle de la Libération - Route de Saint Honoré
Elle est érigée en 1970 par le Souvenir Français à l’emplacement du premier cimetière divisionnaire créé après La Libération.
Le général de GAULLE vient s’y recueillir après la fin de la Guerre.
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